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44ème corrida de Clermont-Ferrand – 30/12/2017

44ème corrida de Clermont-Ferrand – 30/12/2017

Plan Vigipirate oblige, le parcours de la corrida est réduit à 7,5 km (selon la FSGT, organisatrice) et ne va plus en direction de Montferrand, comme en 2016. La sécurité était renforcée cette année pat la présence de nombreux Dupont-Dupond, affairés à poursuivre Spiderman, Superman ou Wonderwoman dans les rues du centre-ville, à partir de 20h00. Ils enquêtaient, dit-on, sur  la caisse de la FSGT (contenant de l’argent) qui aurait disparu du hall de la Maison des Sports, peu avant le départ de la corrida.

Aucun coup de feu ne fut tiré, même pas le coup de pistolet attendu pour marquer le départ, qui a été donné dans un étrange silence. L’arme avait-elle donc été dérobée aussi ? Qu’importe, 700 joyeux drilles se sont élancés boulevard Barbusse, les premiers avec un infernal train de dieux du stade, les derniers à l’allure placide du char à boeufs : un courageux quatuor Mezellois courait en portant une carrosserie de Citroen 2 CV (une vraie, en métal, heureusement sans le châssis). Après la place des Carmes et jusqu’à la cathédrale, la moyenne baisse parce que ça monte très sensiblement. La montée suivante, entre le jardin Lecoq et l’école de commerce du boulevard Trudaine, est assez longue mais le pourcentage est moins élevé. Retour en passant à nouveau place Delille, rue des Jacobins et boulevard Barbusse. le parcours dépasse un peu le coin de la place des Bughes, pour nous y faire revenir par le boulevard Lavoisier.

Tiens, tous ceux qui ont un GPS affichent 7 km, voire un peu moins. Qui a barboté les 500 m manquants ? Le chronométreur a du se faire piquer son outil aussi, parce que si l’ordre de classement affiché semble assez fidèle à ce que les coureurs avaient pu observer, l’attribution des temps est en revanche assez surprenante. Du 93ème au 194ème, 102 coureurs d’un coup crédités d’un temps entre 33’00 et 34’00, cela ne correspond pas à la réalité des écarts vécus par les concurrents de cette tranche-là. Certes cela a peu d’importance dans le contexte festif de la St-Sylvestre, mais quand le coureur a payé 10 € pour faire 7 km, il pouvait espérer être chronométré correctement.

Du côté du BAC (et pas de la BAC), Richard Commeau a couru à bloc pour arracher la 37ème place, ses suivants (plus loin dans le classement) était Philippe Muratore (accompagné par Mickael Martial), Olivier Siméon, Karine Gesnel, Fred Boissonnet, Isabel et Franck Battaglia, Martine Chabosy. A leur trousses, des policiers moustachus à chapeau melon : Stéphanie et Stéphane Kouachi, Stéphanie Vareilles, Sylvie Gentil et Thierry Dépale, Angela Maruca, Florence Grave. Et 3 mn après la brigade, c’était au tour de Luc-Angus Bergougn-Young de regagner la scène de la Maison des Sports après une tournée triomphale autour du centre-ville. Succès bien méritée, surtout s’il l’a faite en duckwalk (marche en canard, inventée par Chuck Berry et reprise par le guitariste d’AC-DC, « elle consiste à avancer en sautant sur un pied tout en balançant l’autre d’avant en arrière « – cf Wikipédia).

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Luc Bergougnoux, place de Jaude : runway to hell (photo La Montagne)

résultat sur site FFA

A propos de Olivier Siméon

Au club depuis 2009, ancien président (2020-2023) Courses nature et sur route. Partisan du covoiturage.

Un commentaire

  1. Super les Dupont!!!!!et sans oublier notre luchon notre rocker endiablé…..
    Vive 2018

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