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Course du Viaduc de Millau – 18/5/2014

Course du Viaduc de Millau – 18/5/2014

Avec 15 000 inscrits et environ 13 500 finisseurs, la 3ème édition de la Course du Viaduc confirme bien qu’il s’agit du plus gros événement de course à pied en France, hors région parisienne. Cette année il faisait assez frais au départ, mais avec le grand soleil la température est montée vite, et tout le monde était content d’avoir du vent sur la traversés du viaduc pour ne pas avoir un coup de chaud, et ensuite de trouver de l’ombre dans le parc qui accueillait la ligne d’arrivée.

Le parcours totalise 23,5 km avec un denivelé positif de 370 m, ce qui donnent pour un concurrent entrainé un temps de course supérieur de 20% environ à son temps de référence sur semi-marathon. J’ai été étonné de voir un très grand nombre de coureurs pas à l’aise en côte : ils courent doucement, voire marchent dans les montées, puis ressuscitent dès que le profil redevient plat ou descendant.

Le peloton avait été divisé en 4 vagues, avec 4 départs échelonnés de 9h00 à 9h30, et mesure du temps réél de course grâce à une puce qui enregistre l’heure exacte de passage sous les lignes de départ et d’arrivée. Dans ce cas l’ordre d’arrivée des concurrents importe peu, c’est la lecture des données de la puce qui va donner le classement.

J’avais choisi de partir en fin de peloton de la vague 1, dans un lot de 3000 à 3500 coureurs, que je pensait de niveau général supérieur ou égal au mien, puisque la référence demandée était 1h45 (ou mieux) au semi-marathon. En fait un bon tiers de l’effectif de la vague 1 n’avait pas ce niveau, si bien que je n’ai pas arrêté de dépasser, jusqu’au demi-tour au bout du viaduc (km 12,2).

Après le coup de canon, j’avais du attendre 45 secondes pour pouvoir avancer, et deux autres minutes ont été nécessaires pour passer sous la ligne de départ (on comprend pourquoi la puce est indispensable pour l’équité du classement). Allure un peu freinée par l’affluence, malgré une route large, c’est au bout de 3 km que j’ai pu courir à l’allure que je souhaitais. Je me suis dit a posteriori que partir plutôt dans les premiers de la vague n°2 devait permettre de meilleures conditions de « trafic » dans le début de course (une minute perdue = recul de plus de 100 places au classement!).

A la fin du 5ème kilomètre, on a pris à droite une route plus étroite qui monte sous le viaduc, avec une pente de 7 à 8 % sur 2,5 km. 1/3 des coureurs autour de moi marchaient, pas familiers de cet exercice ! Le parcours traversait ensuite l’aire de repos du viaduc (ravito), puis nous a fait emprunter la bretelle d’accès à l’autoroute, et nous voilà sur le viaduc, toujours en montant (pentes de 3 à 4 %). L’aller-retour sur le pont totalise 5 km, on a le temps de l’apprécier (et de prendre une photo, qui ne l’a pas fait ?).

La colonne de coureurs est repassé une 2ème fois au ravitaillement, puis a quitté l’aire de repos du viaduc via une montée courte mais très sèche au km 16, qui a fait des dégâts (à l’avantage des traileurs qui peuvent reprendre là des places par dizaines en 500 m). Puis c’est le retour vers Millau par une descente de plus en plus raide, d’abord sur un chemin de terre, ensuite dans des rues goudronnées. Dernier kilomètre assez dur, globalement en léger faux-plat montant, mais c’est vite passé, l’arche d’arrivée est juste à l’entrée du parc. Puis tout s’enchaine dans une mécanique bien huilée : médaille, maillot de finisseurs, sachet d’en-cas, restitution de la puce, étirements et repos dans le parc en discutant avec les autres coureurs arrivés.

Bref, organisation bien rodée et décontraction générale qui nous fait repartir de Millau avec un souvenir très positif et durable (heureusement, parce qu’avec des tarifs d’engagements élevés, on n’avait pas le droit de nous décevoir…)

Je donne ci-après les résultats des membres du BAC que je savais inscrits, il y a peut-être d’autres classés, mais difficile de les recenser, puisque le site ne permet pas d’accéder au classement complet au delà de la 200ème place (on peut juste avoir un résultat individuel en tapant un nom).

Claire Cheynoux-Marliac 1901ème (2 h 05mn 34 s), Nathalie Penaranda 1916ème (2 h 05 mn 43 s)
Olivier Siméon 1999ème (2 h 06 mn19 s), Caroline Convertini 2303ème (2 h 08 mn 31 s)
Isabel Battaglia 2404ème (2 h 09 mn 12s), Cathy Rougier 2548ème (2 h 10 mn 16 s)
Khadija Hannaoui 3704ème (2 h 17 mn 10 s), Babou Charpentier 6664 (2 h 33 mn 10 s)

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Beaucoup d’infos sur le site de la course :
http://www.course-eiffage-viaducdemillau.org
Avec notamment les classements, et un beau reportage vidéo avec des plans impressionnants depuis un hélicoptère.

photos : Olivier Siméon, et anonymes

A propos de Olivier Siméon

Au club depuis 2009, ancien président (2020-2023) Courses nature et sur route. Partisan du covoiturage.

Un commentaire

  1. Bravo beau reportage…
    Cela donne envie..

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